Accompagnement au reclassement : encore quelques efforts

 

Une récente enquête d’IPSOS, présentée le 25 octobre, révèle que 52% des demandeurs d’emploi sont satisfaits des services d’aide à la recherche d’emploi proposés par Pôle Emploi.

 

Notre dernière enquête auprès des demandeurs d’emploi que nous accompagnons fait ressortir un taux de satisfaction de …90%.

 

Plusieurs commentaires et propositions.

Working woman in a business environment

Tout d’abord, soulignons la démarche consistant à interroger les « usagers » comme un pas positif pour pouvoir espérer progresser. Cette transparence est à mettre à l’actif de Pôle Emploi, et l’on se plaît à espérer que les autres intervenants (privés) sur ce marché procèdent de la même manière et affichent clairement les résultats de leurs enquêtes, à l’instar de Transition RH (www.transition-rh.com ).

Pourquoi cet élément ne ferait-il pas partie des critères de décision des entreprises dans leur choix d’un prestataire pour l’accompagnement au reclassement de leurs salariés licenciés ?

Second enseignement de cette démarche : Laurent Wauquiez souhaite « renforcer l’expérimentation de rendez-vous de préparation aux entretiens d’embauche ou la possibilité pour les demandeurs d’emploi de contacter à tout moment leur conseiller » (Liaisons Sociales du 27 octobre). On croit rêver en comprenant que l’accompagnement au reclassement puisse ne pas inclure systématiquement ces deux dimensions pourtant essentielles. Mais le fait d’orienter l’action vers ces deux démarches élémentaires est un progrès indéniable. A confirmer. Probablement en donnant aux conseillers de Pôle Emploi les moyens (notamment en temps) d’aller dans ce sens.

A titre d’illustration, rappelons que les taux de retour à emploi pérenne affichés par certains cabinets comme Transition RH, supérieurs de 40% à la moyenne nationale, s’expliquent notamment par la mobilisation d’un consultant à temps plein pour moins de 30 personnes à accompagner. A comparer à la charge des consultants de certains cabinets (1 pour 60 ou 80), sans parler de la charge des conseillers de Pôle Emploi.

Ce « taux d’accompagnement », ne devrait-il pas être un second critère de décision des entreprises dans leur choix d’un cabinet ?

Encore quelques efforts, et l’efficacité des actions de reclassement sera nettement améliorée.

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