Une démarche « qualité » dans le reclassement collectif
La réalité économique et sociale de ces prochains mois va voir une augmentation du nombre des licenciements économiques, dont ceux soumis à PSE. Dans ce contexte, la mise en œuvre d’antennes emploi va être de plus en plus d’actualité.
Loin d’observer la banalisation de cette pratique de l’outplacement collectif, l’on devrait assister au renforcement d’une exigence forte des DRH et des CE. Leur besoin de qualité des prestations de reclassement et de maîtrise du fonctionnement de cette « boîte noire » qu’est souvent l’antenne emploi va en effet devenir de plus en plus pressant.
Dans ce métier de l’accompagnement des restructurations, comme dans beaucoup d’autres, un élément est essentiel à la garantie de la qualité de la prestation et à son contrôle permanent par les « clients » (l’entreprise et le CE) et par les « utilisateurs » (les salariés bénéficiant de l’accompagnement de l’antenne emploi). Ce facteur fondamental est l’existence et la mise en œuvre d’un processus entièrement formalisé ne laissant pas place à l’amateurisme (parfois appelé improvisation).
La formalisation systématique de notre démarche d’antenne emploi permet aux décideurs de suivre en continu la réalité du fonctionnement de l’antenne emploi, la situation individuelle de chaque salarié accompagné ainsi que les difficultés rencontrées. Ainsi, pas de surprise en fin d’antenne.
De même elle permet aux salariés accompagnés de donner leur opinion sur la façon dont ils vivent et apprécient le service qui leur est proposé par l’antenne emploi et les consultants.